La présence d’un questionnaire au sein (ou à la fin, plus généralement) d’un module permet principalement d’évaluer les acquis des apprenants. Pourtant, la série de questions n’est pas seulement un outil d’évaluation !
La pertinence du questionnaire.
Renforcer les acquis.
Au-delà de sa première utilisation qui est d’évaluer les acquis des apprenants, le questionnaire permet également de les renforcer. En effet, mettre l’apprenant en situation de questionnement engage une reconstruction des apprentissages vus lors du module. Pour répondre aux questions posées, il devra, par exemple, identifier des informations, les réorganiser, les sélectionner ou encore les associer. C’est un excellent moyen de consolider les connaissances.
Renforcer le tracking (suivi).
Votre module, déposé dans un LMS, va alors générer des données. Le questionnaire est un outil supplémentaire de collecte de données. C’est un indicateur de performance non négligeable ! Il vous permettra principalement d’adapter votre formation. Par exemple, si vous remarquez qu’un grand nombre de vos apprenants échouent à la même question, cela peut provenir de la question en elle-même mais aussi et surtout de la manière dont la connaissance est apportée au sein du module (et qui, à l’évidence, n’est pas bien comprise). Vous pourrez alors reprendre cette partie (ou la question concernée) pour optimiser la réussite des apprenants.
Les limites des séries de questions.
Une sélection souvent non exhaustive.
S’il y a bien une chose frustrante dans l’élaboration d’un questionnaire d’évaluation, c’est le fait de sélectionner un nombre limité de questions. Et comme le dit le fameux adage inspiré d’André Gide : « Choisir, c’est renoncer. » (et c’est vraiment pas cool). Mais plus problématique encore, il arrive souvent que la sélection soit non exhaustive et qu’une partie des acquis ne soient jamais évalués ou du moins de manière peu approfondie.
Une amélioration faussée.
A moins de proposer des questionnaires de certification très rigides, en e-learning, les apprenants ont en général la possibilité d’améliorer un score pas assez élevé en repassant une nouvelle fois la série de question.
Se tromper, c’est formateur ! Oui mais… à un certain point ! En effet, les apprenants peuvent facilement anticiper et mémoriser les réponses aux questions déjà posées (on vous voit les petits malins !). De fait, rejouer le questionnaire sans aucune réflexion ou lien entre les réponses et les questions n’apporte rien à l’apprenant (si ce n’est faire travailler sa mémoire…).
Un outil de remédiation : le tirage aléatoire.
C’est ici qu’intervient cet outil fabuleux : le tirage aléatoire ! Il s’agit donc de préparer un plus grand nombre de questions, qui seront tirées aléatoirement (bien vu, Sherlock) lors de la consultation par l’apprenant du questionnaire. Ou comment questionner l’apprenant autrement ?
L’étendue des apprentissages évalués.
Dans un premier temps, le tirage aléatoire permet d’étendre le panel de questions et donc de pouvoir couvrir un plus grand nombre d’acquis à évaluer. Le nombre de questions proposées à l’apprenant sera toujours le même, néanmoins, en galvanisant leur esprit de compétition ou leur curiosité, en gamifiant le module ou en les challengeant, vous pouvez inciter vos apprenants à rejouer le questionnaire (même s’ils ont l’ont d’ores et déjà validé).
L’absence d’anticipation.
Dans un second temps, et c’est son utilité principale, le tirage aléatoire permet d’enrayer l’effet d’anticipation des apprenants. Si l’apprenant n’obtient pas le score nécessaire à la validation du questionnaire, les questions changeront lors de sa seconde tentative (dommage les petits malins !).
Élaborer un questionnaire pertinent est un véritable pari… Mais Bingo ! Vous avez à présent un outil précieux pour rendre vos modules toujours plus efficaces : le tirage aléatoire.