Comment réaliser un quizz dans une formation e-learning ?

Les quiz sont très souvent utilisés comme outil de validation des acquis à la fin d’un module de formation e-learning. Et les apprenants sont en général friands de ce type de questions qui aident à passer à niveau supérieur en leur permettant de vérifier qu’ils ont bien compris ce que l’on attendait d’eux. Mais comment identifier les différents types de questions et comment les utiliser à bon escient ? Si le sujet a l’air simple de prime abord, il en est tout autre. Quelques pistes de réponses dans cet article avec 6 formes de questions !

 

1. Quiz à Choix multiples pour module de formation e-learning

Les questions à choix multiples sont bien connues de tous, et elles sont en plus extrêmement efficaces pour tester les apprenants sur le contenu du module. On distingue 2 sous catégories : les Questions à Réponses Uniques (QRU) et les Questions à Réponses Multiples (QRM) selon que l’on attend ou non de l’apprenant un ou plusieurs choix corrects. Ce type de quiz propose plusieurs réponses possibles à une seule question, les autres réponses sont une simple distraction.

Bien que cela puisse vous sembler simple de créer des questions multiples, le choix des propositions est important : si vous n’êtes pas prudent, vous allez plus tester la capacité de déduction de vos apprenants que leurs connaissances réelles sur le sujet.

Bien qu’il soit important pour les apprenants d’avoir des compétences de raisonnement déductif, ce n’est généralement pas directement lié aux objectifs de la formation en ligne. Pour éviter ce genre de désagrément, posez une question directe. La Vanderbilt Univerty vous donne aussi des conseils pour rédiger de bonnes questions à choix multiples.

2. Quiz oui ou non en digital learning

Le oui ou non est un des formats de réponse les plus populaires. En effet, il vous suffit de poser une question fermée à laquelle l’apprenant n’a pas d’autres choix que de répondre oui ou non. Par exemple :

– Est-ce autorisé d’entrer dans l’entrepôt avant votre superviseur ?

– Est-ce que trois minutes sur chaque côté suffisent à faire cuire un steak haché ?

Pensez aussi à utiliser la variante Vrai – Faux.

3. Question ouverte

Les questions ouvertes sont les plus utiles si vous voulez plus que des réponses préfabriquées et que vous voulez savoir exactement ce que pensent les apprenants à propos d’un sujet. Ces questions peuvent aussi être utilisées pour obtenir une réflexion créative de la part de vos collaborateurs. Les questions ouvertes sont intrinsèquement ouvertes, il est donc important d’être très clair sur ce que vous demandez, car ce type de questions ouvre le champ des possibles.

Pour l’apprenant, une des difficultés est de bien comprendre ce que l’on attend de lui. Ainsi, pensez par exemple à proposer un nombre de mots maximum pour la réponse.

Pour le formateur, la difficulté réside dans la correction : difficile d’automatiser celle-ci comme dans le cas des QCM. Pour limiter la charge de travail des formateurs, vous pouvez mettre en place un système de correction par les pairs (peer assessment en anglais), comme cela est pratiqué notamment dans les MOOCs.

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4. Question à trou dans un module elearning

Les questions à trou exigent que les apprenants aient la réponse exacte, c’est donc un moyen presque infaillible d’évaluer des connaissances, car il y a peu de place pour la chance. Une fois que vous savez exactement les mots clés que vous souhaitez obtenir, rédigez ensuite une question à trou sans aucun indice. Un exemple offert par le ministère de l’Éducation de l’État du Kansas est le suivant :

« Tous les atomes ont une partie centrale nommée le ____________ »

Notez l’utilité de cette approche pour les situations dans lesquelles l’utilisation d’une expression exacte est cruciale.

Attention, si vous souhaitez mettre en place une correction automatique de ce type de questions, vous devez essayer d’imaginer tous les cas de figure que vous pourriez considérer comme des réponses justes (réponses avec ou sans majuscule, fautes d’orthographe « acceptables »…).

Attention aussi si vous proposez un texte avec plusieurs trous à remplir : dans le cas d’énumération l’ordre des réponses peut – ou pas – avoir une importance… et donc une influence sur la correction.

Si vous souhaitez proposer un texte à trou plus simple pour les apprenants, proposer la liste des mots dans le désordre au sein de l’énoncé est aussi une solution.

5. L’association

L’association (matching en anglais), c’est un peu le même principe que les questions à trou, mais avec des indices. Cela donne l’opportunité aux apprenants d’aller un peu loin, et c’est une bonne approche si vous voulez donner aux apprenants plus de temps pour absorber un module. Dans ce type de question, vous devez fournir plusieurs phrases ou concepts avec plusieurs mots, et l’apprenant doit associer avec le mot qui convient avec telle phrase ou tel concept.

6. Les définitions

Vous pouvez utiliser deux méthodes pour écrire des questions sous forme de définition : 

– Vous pouvez proposer plusieurs définitions et plusieurs mots possibles et l’apprenant doit associer les définitions correspondantes,

– Vous pouvez aussi laisser l’apprenant utiliser ses propres mots pour définir un mot ou un concept.

Ce dernier format est adapté si vous êtes vraiment à la recherche de la maîtrise parfaite d’un sujet, et le premier est plus adapté si vous souhaitez consolider des connaissances.

Vous avez désormais toutes les pistes pour écrire de bonnes questions et réaliser un quiz efficace. Que vous expérimentiez le mobile learning, que vous créiez vos formations en ligne sur PowerPoint, que les apprenants soient supervisés ou se forment sur leur propre temps, les quiz (comme les serious game) sont un puissant moyen d’emmener l’apprentissage au niveau supérieur.

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